jeudi 20 mars 2014

LE PHENOMENE TCHATCHO

« Femme nue, femme noire Vêtue de ta couleur qui est vie, De ta forme qui est beauté J'ai grandi à ton ombre ; Et voilà qu'au cœur de l'Eté et de Midi, Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l'éclair d'un aigle Femme nue, femme noire Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l'éternel Avant que le destin jaloux Ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie ». Léopold Sédar Senghor

GENESE
En bonne affairée que je suis, j’ai questionné, papoté, interrogé autour de moi, et je suis certaine d’avoir trouvé une justification à cette tendance, du moins des circonstances atténuantes aux tenants de cette pratique. Le phénomène de dépigmentation de la peau est apparu en Afrique à la fin des années 60. L'éclaircissement de la peau par différents procédés est pratiqué dans plusieurs régions d'Afrique, mais les principaux pays touchés par ce phénomène sont le Togo, le Sénégal, le Mali, le Congo (où beaucoup d'hommes s'éclaircissent la peau également) et l'Afrique du Sud. Le blanchiment de la peau (Gopo, Tchatcho, Xessal.Bojou, kobwakana » ou « kopakola etc.…) est et reste avant tout un effet de mode et d’esthétique. Etre claire de peau pour une Africaine c’est être à la mode, être dans le vent, être branchée, c’est plaire, c’est fashion et swag, ceci étant, être une fille noire de peau devient une condition pas très enviable.
 

 A l’enfance c’est la période des petits noms comme savent en donner les enfants : noira, senegalaise, blacky, noirata, noiraude, dibi (noire en dioula). A l’adolescence c, est encore plus dure. C’est la période lycée, on s’exerce aux métaphores, La Nuit, Black Satan, et les expressions méchantes « noire comme les fesses d’un fou », « ma sœur tu n’es plus noire, tu es bleue ».Avec l’âge adulte, les choses ne s’arrangent pas. On tombe dans l’hypocrisie, regards écarquillés, estampillage automatique (j’habite à côté de la femme noire là).
Voilà pourquoi, dès les premiers signes annonciateurs il faut se renseigner à gauche et à droite : Je dis hein ma copina !, comment on fait pour avoir la peau douce ? Douce hein ? Personne n’est dupe. Ma copine, avant, moi aussi j’étais mal noire, mais mon dermatologue là fait des miracles.

 
En fait de dermatologue, un commerçant assis au marché de belle ville, chimiste à ses heures perdues, expert en mélanges corrosifs de tourtes sortes. Ces produits ? Immédiat clair, 48h claire, bio clair, clarissime, clarabelle, White express, Sivoclair, Peau claire, Abidjanaise, 48h, H20… le tout accompagné de l’inévitable savon dont lui seul ale secret(kabakourou,eau de javel, savon noire etc.…, véritable concentré d’hydroquinone. Mais les anciennes savent qu’il vaut mieux aller « au-delà des apparences » et laisser l’expert vous sortir son arme de destruction massive : un mélange de sa composition, au PH dangereusement acide, à la formule aussi secrète que celle du Coca Cola.

Au Sénégal, toujours désireuses de ressembler aux femmes occidentales, elles ont trouvé un moyen beaucoup plus rapide et plus efficace afin d’éclaircir leur peau. Elles utilisent désormais le sperme. La dépigmentation passe désormais, pour elles par l’usage du TAB (code secret du sperme). Les produits classiques tels que les crèmes éclaircissantes ont laissé la place au sperme. Ils ne sont plus d’actualité pour les Sénégalaises, qui estiment que les produits cosmétiques classiques, leur teint change en un mois, voire plus, alors qu’en utilisant le sperme, le résultat est là au bout de 15 jours maximum.
 

Il faut juste noter que le blanchiment de la peau n'est pas seulement l'affaire de la communauté afro. C'est une pratique qu'on retrouve aussi bien chez les asiatiques (indiens, chinois, japonais...) que les orientaux (Maghreb, Liban, Egypte, Emirats Arabes). Toutes les classes sociales sont concernées. Faut savoir qu'en Afrique mais surtout en Asie (Japon et Inde principalement), la blancheur est synonyme de réussite sociale. En Inde par exemple, la couleur de peau est carrément déterminante pour le futur d'une femme. Plus elle est claire, plus elle portera chance et bonheur au couple. Autre anecdote, j'ai lu il n'y a pas si longtemps qu'à leur début, on a demandé à Naomi Campbell ainsi qu'à Halle Berry qui est pourtant métissée de s'éclaircir le teint afin d'entrer dans le moule hollywoodien et donc de signer plus de contrats. La preuve, la plupart des stars noires, indiennes...sont éclaircies sur les couvertures de magazine. Et que dire de ces gens célèbres qui encouragent cette pratique à travers des publicités ?
 

En conclusion, toute personne de race noire qui se dépigmente la peau est un grand complexé, qui a complètement honte d'être né noir quand bien même personne au monde ne choisit son lieu de naissance, ses parents biologiques, sa couleur de peau et surtout son sexe. Il serait vraiment temps que les africains et particulièrement nos sœurs africaines se reprennent et soient fières de leur peau afin de mieux revendiquer leur identité culturelle. Tout est devenu matière à imitation sans souci de sélection préalable. Nous devons apprendre à ne puiser chez l’autre que ce qui nous paraît utile à notre développement. Si cela n’est pas, nous nous acheminons vers une auto-extermination de la race noire. A une crise d'identité et à la déperdition des mœurs. Aujourd'hui, l’africain n’a plus de repères pour s'orienter. Tous nos actes et pensées sont singés, mimés sur l'Occident et l'Amérique. Il est clair que l'intérêt d'être noir sur la terre des hommes existe, il appartient à chacun d'engager une recherche personnelle afin de se découvrir c'est-à-dire de savoir pourquoi il est noir. Pour tout dire, la dépigmentation de la peau soit-elle à outrance ou pas est une véritable aliénation culturelle qui mérite d'être combattue avec beaucoup d'énergie par le biais de l'éducation et la religion. Toujours est-il qu'il appartient aux parents, aux enseignants et aux hommes de Dieu d'apprendre aux jeunes noirs à s'aimer tels qu'ils sont, de façon à éviter cette gratuite crise d'identité. Il convient en tout cas de ne pas se laisser influencer par un complexe ou un sentiment d'infériorité qui n'a aucune raison d'être. Il est tout à fait déplacé d'associer de quelque manière que ce soit la notion du laid ou du beau avec le noir ou le blanc.
Regardez la video a la fin de l.article.
 
 
 
 

lundi 20 mai 2013

AMBASSADRICES DE LA MUSIQUE IVOIRIENNE


  
 
 MATTY DOLLARS

Il y a quelques années, une jeune fille Ivoirienne, vivant aux USA apparait dans le milieu du Coupé-décalé: Matty Dollar. Dans un univers plutôt macho, il faut, à une femme, plus qu'un beau physique pour se faire un nom. Mais l'équipe qui pilote sa carrière ne s'inquiète pas quand au positionnement de Maty à travers ce qu'ils ont appelé "Le travaillement intelligent", concept selon lequel elle ferait de la charité. A grand renfort de pub, son arrivée en Côte d’Ivoire est annoncée sur tous les médias. Avec son concept le "Pistolero", c'est le buzz total. Quelques années plus tard elle révèle sa vraie nature au public. Elle est passée de la jeune fille consciente et intelligente, à celle qui enlève ses vêtements à la moindre occasion. Tout a commencé à se gâter, des photos circulant sur la toile montrent Maty dans un club se faisant fourrer de billets de banque dans la petite culotte, des images de Maty ou sur l'une d'entre elles, on la voit à genoux devant un homme simulant une fellation. Accompagnée de sa complice Shola Bobaraba, elles s'illustrent de la plus mauvaise des manières avec leur concept qu'elles appellent "Enlever caleçons"ou elles enlèvent vraiment leurs petites culottes devant un public composé de personnalités du show-biz et autres.


CLAIRE BAHI 

 

 
Claire Bahi, ça vous dit? Certainement oui. La plastique vous est peu étrangère. L'on se rappelle de la fameuse histoire d'adultère qui a opposé Fadiga De Milano à Soum Bill Au centre de cette affaire, avec ses mensurations de Miss, 1m80 pour 60 kg et son niveau terminale, pas étonnant qu'elle ai été en 1999, 1ère dauphine des présélections Miss Côte d'Ivoire à Daloa. Eh bien, après cette tumultueuse étape, Claire Bahi  cette fois-ci, s'est érigée en défenseur pour les femmes au postérieur moins garni à travers un concept, le bobaradéni. Concept qu'elle utilise de nos jours pour exiber son corps à travers les boites de nuits de la capitale, tout cela au nom du Bobaradéni. Lorsque Claire n'est pas à la une pour son style, décapant, déchirant, choquant et souvent peu décent, elle fait la une sur la toile par rapport à ses problèmes conjugaux qui sont étalés sur la place publique.

 YOUYOU CLINTON  


Youyou Clinton ou encore Youyou Clinton Tchiwourdou , c'est Nadège Kouamé à L'état-civil, arrivée dans le milieu de la nuit un peu par hasard lors des débuts du Coupé-décalé, Youyou va très rapidement se faire remarquer par son style vestimentaire "abracadabrant". Ni chanteuse, ni danseuse, encore moins artiste, sous quelque forme que se soit, Youyou se comporte comme la Paris Hilton Ivoirienne, la socialite de la jet set. Selon elle meme "Youyou est une femme qui mange et qui dort. Et lorsque je  voyage, je profite pour envoyer de petits trucs pour les vendre ou pour en faire cadeaux". Sinon, Youyou, toujours selon elle, ne travaille pas, n'est pas commerçante, mais vit malgré tout. Amie a tout les artistes de Coupé-décalé, Youyou est la plaque tournante en ce qui concerne les soirées mondaines dans les boites de nuits de la capitale. Célibataire sans enfants selon la rumeur, Youyou serait la maitresse d'un richissime diamantaire zairois.


TINA GLAMOUR ou SPENCER                                       
                                                                                                                             
 
Qui ne connaît pas Tina Spencer, l'égérie du sexicisme? la Madonna National? selon ses propres termes, la créatrice de la sexymoulance, l'ex femme de Won Pierre, la mère de DJ ARAFAT?
Tina Glamour qui est Logbo Valentine à l'état civil est une artiste chanteuse très controversée et ses détracteurs lui reprochent le plus souvent d'esquisser des pas de danses et un style un peu trop osés. Les media lui collent une image de vulgarité notamment dans les années 1990 où elle donnait des prestations scéniques à caractère obscène. Légalement mariée avec le defunt Pierre Won (Wompi) avec qui elle a eu deux enfants, Marie-Emmanuelle et Ange- Didier, alias DJ Arafat, Tina a pendant des années été la concubine du chanteur Kéké Kassiry avec qui elle eu une fillette, bébé Carla. Tina lance aussi son nouveau concept : Le chicoter." Il faut chicoter tout ce qui est négatif. Il faut chicoter le diable, les enfants qui ne sont pas sages" avant de rajouter que "Jusqu’à cent ans, je ferai toujours de l’érotisme sur scène. C’est moi Tina qui ai envoyé ça ici. J’ai eu cette audace-là, alors même si mes cuisses sont froissées comme du papier toilette, je mettrai des bas pour danser, je suis encore «opérationnelle» a 41 ans, et je n’envie pas une fille de 20 ans".
 

dimanche 19 mai 2013

MON COPAIN INGRAT

Je te souhaite que ton premier amour ne t'ai jamais trompé au bout d'un an et demi de relation en te decrivant tous les détails sans que tu lui ai rien demandé. Je te souhaite que ton deuxième amour ne soit pas parti au canada pour ses études pendant 4 mois, sous tes propres conseils pour son "enrichissement personnel" et qu'il ne t'ait pas trompé au bout de 2 semaines sur place… Je te souhaite que par ailleurs, malgré cela il ne se gêne pas pour te dire qu'il t'aime veut tépouser et que tu plaques tout pour le rejoindre… et que toi passionnée naïve tu sois sur le point de le faire avant de te rendre compte du pot aux roses. Je te souhaite qu'une fois coupé les ponts il ne t'envoie pas sur toutes tes boites mails des lettres d'insultes ou en gros tu apprends que tu es moche et … et que tu pues. Je te souhaite de ne jamais sortir avec un homme depuis 4 mois, avant de te rendre compte qu'il n'a pas 30 ans mais 37 et qu'il à 1 petite fille qu'il te faisait jusque la passer pour sa petite nièce quand tu demandais qui c'était sur la photo dans la cuisine ! Je te souhaite de ne pas rencontrer un mec pour un "coup d'un soir" en te mettant bien d'accord avec le mec pour que ce soit sans lendemain mais "sincère", pour que les choses soient vécues à fond… et pour au final te rendre compte que ce mec avait une nana depuis 2 ans malgré ce qu'il t'avais dit auparavant… (Désolée mais moi j'évite de toucher aux mecs déjà pris !! ). Je te souhaite de ne pas rencontrer de nouveau un mec pour un "coup d'un soir" beau comme un dieu avec lequel tu te mets encore d'accord sur les modalités de votre relation éphémère… Je te souhaite que ce mec ne te dise pas, avant que vous soyez passé à l'acte, qu'il est en train de craquer pour toi, qu'il voudrait plus finalement, qu'il te trouve adorable et est ptet bien en train de tomber amoureux de toi… Alors a ce moment la je te souhaite de ne pas croire à ses jolies paroles, parcequ'alors tu risquerais de tomber de haut, vous passeriez une soirée fantastique niveau sexe mais ensuite il ferait le mort… Je te souhaite de ne pas trouver sur le bureau de l'ordinateur de ton mec, un schéma expliquant clairement comment il va te manipuler et te bousiller la vie en cassant tous tes projets (manipulateur pervers… yen a beaucoup plus que ce que l'on croit). Je te souhaite, célibataire et loin de chez toi de ne pas tomber sur un Appolon avec lequel c'est le coup de foudre intergalactique visiblement réciproque mais qui a une copine… Je te souhaite alors que ce mec ne te saute littéralement pas dessus alors que toi tu tirais un trait sur toute relation possible du fait de sa copine. Je te souhaite alors que sa copine ne l'apprenne jamais, parcequ'autrement ça fera comme moi, cet homme avec lequel tu as passé 2 après-midi fantastiques en te susurrant des mots d'amour te foutra une droite en pleine gueule quand il apprendra que devant les preuves irréfutables qu'avait cette fille par rapport à votre relation, tu as fini par avouer pour ne pas en plus la prendre pour une … Je te souhaite que rien de tout cela ne t'arrive car alors tu te sentirais humiliée, niée, manipulée, volée, bousillée dans ton être et dans ce que tu "vaux". Je te souhaite alors de ne pas rencontrer mon actuel copain. Tout mignon, tout doux, enfantin, extrèmement attentionné. Je te souhaite de ne pas lui expliquer ton passé, de ne pas lui expliquer que jusqu'à maintenant ta vie amoureuse est un ramassis de mensonges et que tu as donc besoin de droiture et transparence. Je te souhaite de ne pas lui dire, ainsi tu aurais peut-être une excuse à lui trouver lorsque tu te rendrais compte qu'il allait démarcher les nanas sur MITOC au bout de 3 mois de relation avec toi seulement, qu'il leur filait son tel et en avait rencontré une pour des motifs plus qu'ambigues puisqu'un jour il te dit que c'était par "pure curiosité" et l'autre pour assurer ses arrières si l'on se séparait. Je te souhaite qu'il ne t'ai pas menti, en niant de A à Z l'existence de ses filles et de ses rencontres jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus nier les preuves criantes. Je te souhaite alors de ne pas avoir voulu lui donner une derniere chance en lui disant "donnant-donnant": "on reste ensemble mais je suis très mal, je vais pas pouvoir oublier tout d'un coup. Tu étais plus qu'au courant de ce qui me faisait mal, on avait passé une sorte de contrat, j'ai insisté beaucoup dessus en texpliquant le mal que ça me faisait, tu ne pouvais pas ne pas savoir. Il faut que je vois que je peux peut-être te refaire confiance, compter sur toi, et donc je me connais, forcement je vais peter un plomb de tps en tps et il faudra que tu me rassures et t'excuses. Tu t'en sens capable ? Si tu ne comptes pas jouer le jeu je comprendrais tout à fait mais il faut que tu le me le dises parceque dans ce cas c'est pas la peine, c'est qu'il faut qu'on rompe". Je te souhaite alors qu'il ne te dise pas "oui" parcequ'alors tu ne ferais que tomber dans un puits sans fond quand lorsque la premiere et la deuxième fois que tu l'appelerais en pleurant en lui disant "Tout remonte je vais pas bien, pourquoi t'as fait … est dégeulasse, quel interet t'avais à faire ça ?! Tu savais et tu l'as fait ! Je comprends pas ! Excuse toi encore s'il te plait ? ", il te répondrait en goujat : "purée vas y j'ai mal a la tete la, jvais devoir m'excuser combien de fois ?! Vas y jviens pas ce soir si c'est pour que tu me prennes la tete comme ça"! Vlan tu l'appelles au secours et il te ferme la porte au nez. Vous avez passé un "contrat" et comme d'hab depuis le debut de ta vie amoureuse, tu es la seule à en respecter les clauses. Je te souhaite de ne pas avoir dans ton entourage toutes ces copines qui ont vécu sensiblement les mêmes histoires. Adultère, adultère alors qu'elle est enceinte, mensonges sans fin etc… Leurs histoires + les tiennes te feraient alors totalement perdre confiance en l'avenir et en les hommes. Tout cela ce n'est pas de la victimisation, c'est une réalité. Je ne dis pas tout ça pour que les gens disent "ooh la pauvre" parceque non seulement la moitié de ces gens a vécu bien pire mais en plus parceque bon bin voilà, c'est comme ça la vie ! J'écris tout ça pour expliquer pas pour me justifier. Je te souhaite surtout de ne pas te remettre en question en permanence comme je le fais parcequ'alors là tu continuerais de souffrir en permanence et bien plus encore lorsqu'une fois que tu aurais enfin réussi à voir les situations avec objectivité grâce à ton entourage, une personne te permet de te sortir des théories "toutes faites" applicables uniquement si l'on est un être supérieur et sans émotion ou si l'on s'appelle Jesus Christ ! Alors oui, ça parait "puéril" dit comme ça que je vais péter mon plomb quelques semaines et que mon mec va devoir le supporter ! Mais je ne suis pas un être supérieur, j'ai mes faiblesses, mes souffrances et mon MEC les connaissait ! C'est se leurrer, que croire qu'après cela, une personne ordinaire puisse passer au dela de la blessure du jour au lendemain ! J'accepte de faire des efforts, de rester avec malgré tout, de tout faire pour passer au dela de cette blessure, c'est déjà beaucoup non ?! D'autant qu'il n'a aucune excuse ! Il a agit en connaissance de cause ! Il doit assumer un minimum ! Il m'a trahi et ensuite menti délibérément et en plus faudrait que ça passe comme une lettre à la poste ?! Que va t-il retenir de cet épisode ? Qu'il peut faire tout ce qu'il veut qu'il bénéficiera toujours de l'impunité absolue ? Il n'assume rien… Il n'a rien fait depuis cette histoire dans le sens de notre couple, aucune attention, aucune tentative de consolation de lui même. Quand je lui demande de m'écouter et de me rassurer, tout ce qu'il trouve a faire c'est s'emprisonner dans son orgueil, il se vexe à fond, il se braque et donc me rejette et me laisse mouliner pour notre couple toute seule !! Ce "contrat" du pétage de plomb temporaire ou il doit me consoler, je ne lui ai pas mis le couteau sous la gorge pour qu'il le "signe" ! Il a fait un choix ! Il s'est engagé et comme d'hab il a pas tenu son engagement… Alors avant de me juger mademoiselle, vit ce que j'ai vécu et ce que enormément de filles vivent avec des mecs et là on en reparlera.

LES FEMMES DU 21EME SIECLE

Après une relation de 17 ans (j’ai 53 ans, mon ex 55 ans), j’ai eu le malheur d’ouvrir une porte en écrivant le simple mot : m’aimes-tu encore ? Cela a donné lieu à une conversation d’une heure, à la suite de laquelle j’étais mis à la porte, sans appel. Que recherchent les femmes d’aujourd’hui ? Un homme modèle ? J’ai été le meilleur beau-père pour ses deux fils, les considérant comme les miens. J’ai passé 17 ans à rénover sa maison sans rien demander. Je faisais tout dans la maison, sauf la cuisine où je suis nul. Je la trouvais plus belle et désirable à 55 ans, plus que jamais auparavant. Je ne cessais jamais de lui dire qu’elle était belle, sentait bon, qu’elle était la plus douée à son travail, qu’elle avait un talent fou en décoration, etc. Et j’avais envie d’elle et non d’une petite jeune. Mes seules plaintes étaient qu’on n’avait jamais de temps pour nous deux, trop peu de sexe alors que je la désirais tant.La conversation fut que je ne savais pas faire à manger, que j’étais un dépendant affectif, que j’aurais voulu l’enfermer pour l’avoir à moi tout seul et finalement (le plus blessant), que je faisais de la cruauté mentale en la démolissant. J’ai fait la farce plate de dire qu’une femme après 45 ans, ça vaut plus rien (au lit). C’était une remarque face à ma frustration de ne jamais avoir de moments intimes avec elle. Alors elle l’a pris comme si je disais : tu ne vaux rien au lit. Expérience Réseau Contact Ça fait plus de 8 mois que je vis seul. Elle n’a jamais donné de nouvelles. Je l’aime toujours. J’ai toujours dit : quand j’aime, c’est inconditionnel, et c’est vrai. Je crois qu’il y a toujours place à la discussion, à l’amélioration de soi (afin de ne pas se cristalliser). Alors j’ai fait ce que font nombre de célibataires : Réseau Contact. Mais alors il y a ceux qui vivent pour le réseau davantage que pour une vraie rencontre. De plus, la photo du profil est une arme fatale par laquelle on est jugé. J’ai remarqué l’astuce des gens. Si je t’écris, tu cliques mon nom pour voir mon profil plutôt que d’ouvrir le message que je t’ai envoyé. Puisque tu juges que je ne ferais pas l’affaire, tu ne lis pas mon message. C’est rigolo, tu ne trouves pas ? Il y a des gens à qui j’ai juste écrit pour les encourager, les féliciter, etc., et ils ne le sauront jamais. Personnellement j’ai pris soin d’ouvrir les messages que j’ai reçu et de répondre. Poliment lorsque non intéressé, sans plus. Alors après trois mois sur ce site, je comprends bien que les chances de rencontrer quelqu’un sont assez minces. J’ai l’impression que même si les femmes de mon âge cherchent un homme dans leur vie, elles veulent peut-être davantage faire des activités avec quelqu’un, probablement parce qu’elles sont très bien seules. Se pourrait-il qu’il n’y ait aucune urgence à être en couple ?

PROSTITUEE MALGRE MOI

Jany, c’est ainsi que nous l’appellerons, vient d’arriver à Paris. Originaire du Burkina Faso, violée, battue, exploitée, elle pensait qu’en Europe sa vie allait enfin devenir acceptable. A vrai dire, elle n’a pas eu le choix. Emmenée de force avec sa sœur, sous la pression d’incantations initiatiques et de menaces de mort, elle se retrouve là à vendre son corps, à 20 ans, sur les trottoirs de la capitale. Malgré les risques, elle a accepté de raconter son histoire. « Mon père est mort quand j’avais huit ans. Comme j’étais issue d’une famille polygame et que ma mère ne gagnait pas assez d’argent pour nourrir tous ses enfants, elle m’a envoyée chez une tante, une sœur de mon père qui habite à Bobo Dioulasso, avec une des mes sœurs. Cette femme nous obligeait à faire toutes les corvées. Elle refusait qu’on aille à l’école. Il fallait balayer, puiser l’eau, laver par terre, faire la lessive, cuisiner, repriser les vêtements... On avait à peine le temps de dormir. Dès que nous traînions un peu, elle nous chicotait. Son mari, lui, profitait de nous. Au début, il nous touchait et on pensait que c’était des gestes affectueux. Et puis, un jour, il nous a violées, toutes les deux. Ça nous faisait mal mais il continuait. Il a fait ça plusieurs fois. Avec ma sœur, nous avons voulu fuir. Une nuit, nous avons fugué et nous avons marché sur la route du village où logeait maman. Après plusieurs jours de marche, nous avons retrouvé notre mère. Elle était furieuse. Elle n’a pas pris la peine de nous écouter et elle nous a déposées dès le lendemain dans un bus pour Bobo-Dioulasso. Prostituée par son oncle et sa tante Quand nous sommes revenues chez notre tante, les choses se sont gâtées. Elle et son mari nous ont dit que nous ne servions à rien, que nous leur coûtions de l’argent. Depuis lors, tous les soirs, le mari nous accompagnait dans un maquis un peu plus loin pour mendier. Là-bas, on devait charmer les clients pour qu’ils nous donnent de l’argent. Ça voulait dire en fait faire l’amour. Et puis nous rapportions l’argent. Le patron du maquis nous surveillait. Nous ne pouvions pas nous enfuir, ni même tricher. Sinon, mon oncle et ma tante nous chicotaient. Moi, j’avais quinze ans et ma sœur, dix-huit ans. Peu de temps après, une des filles de ma tante nous a dit qu’elle avait une solution pour nous. Elle nous a dit qu’elle pouvait nous aider et que, grâce au patron du maquis, on pourrait partir en Europe. Pour nous, ça voulait dire être riches et tranquilles. Ma tante, mon oncle et le patron du maquis nous ont emmenées voir un marabout pour célébrer le départ, nous protéger pendant le voyage et nous assurer fortune et bonheur. Le début du voyage devait commencer par le Nigeria. Notre tante nous a accompagnées jusqu’à Bénin-City. Là-bas, une connaissance de ma tante nous a dit que pour aller en Europe, il fallait passer des castings. Lorsque nous sommes arrivées, des femmes dansaient, des hommes criaient. C’était une grande fête. Il y avait un autre marabout et beaucoup de jeunes filles comme nous. Le marabout nous a fait boire des boissons à base de plantes. Tout s’est mis à tourner autour de nous. Je me souviens qu’on nous a forcées à nous déshabiller. Epreuves initiatiques Le marabout disait qu’il fallait réussir plusieurs épreuves. Des femmes nous montraient comment faire l’amour et il fallait faire les meilleures fellations. Ça a duré plusieurs jours. C’était la condition pour pouvoir partir. Mais une fois là-bas, nous ne pouvions plus faire machine arrière. Le marabout et ceux qui l’assistaient menaçaient de tuer notre mère et nos frères si nous n’obéissions pas. Le jour du départ, le marabout et ma tante nous ont montré deux petites pochettes dans lesquelles il y avait nos rognures d’ongles, des poils et du sang qui nous appartenaient. Ils disaient que, grâce à ces sachets, ils pouvaient agir sur nous comme ils le souhaitaient et tuer nos parents si on ne leur envoyait pas l’argent pour rembourser les frais du voyage. Notre tante nous a dit qu’on avait tout intérêt à obéir, que c’était une chance pour nous et qu’elle attendait beaucoup d’argent de notre part. Nous, nous savions ce qu’on allait devoir faire. Nous ne voulions pas faire ces choses. C’était dégoûtant et ça faisait mal. Mais, nous pensions qu’en Europe, la vie allait être plus facile. Et de toutes façons, nous n’avions pas vraiment le choix. Rêve d’une vie meilleure Nous étions une dizaine à partir. Le voyage a duré plusieurs mois. Nous prenions des bus ou des taxis brousse. A chaque escale, ceux qui nous emmenaient nous faisait travailler, malgré la fatigue et les douleurs. Pour passer d’un pays à l’autre, il nous fallait de nouveaux papiers. C’est au Maroc, puis en Italie et en France, que nous avons eu le plus de problèmes. En Afrique, les passeurs s’arrangeaient avec les policiers et les douaniers. Souvent, il suffisait d’un bakchich. Mais quand nous sommes arrivés au Maroc, à Tanger -, nous avons eu peur de ne pas pouvoir sortir. Il y avait beaucoup de clandestins. Certains attendaient depuis plusieurs mois pour pouvoir traverser la mer. Nous avons finalement pu passer assez rapidement. Les passeurs nous ont donné des passeports venus d’Italie. Puis nous avons pris le bateau. Nous avons travaillé quelques jours en Italie. Je ne pensais pas qu’il y avait autant d’Africains là-bas. Je me suis rendu compte qu’ils étaient malheureux. Les clients, des Italiens, nous prenaient de haut et parfois nous maltraitaient. Nous sommes arrivées à Paris il y a deux mois seulement. Les Français semblent plus gentils. Nous sommes toutes très fatiguées et je ne me rends pas encore bien compte. Tout ce que je souhaite, c’est trouver un mari, recommencer une nouvelle vie. Mais pour ça, il faut que je rembourse et donne de l’argent à ma tante. Les mamas qui s’occupent de nous ici nous ont conseillé de faire tout ce qu’elles demandent. Une des filles a essayé de partir. Elle s’est fait battre et on l’a menacée de mort, elle et sa famille. J’ai peur pour ma sœur et pour ma mère. »

DU FOND DU COEUR

Dans un magasin je me suis retrouvée dans l'allée des jouets. Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit bonhomme d'environ 5 ans, qui tenait une jolie petite poupée contre lui. Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée la poupée. Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui: " Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous?" La dame lui répondit avec un peu d'impatience: "tu sais que tu n'as pas assez de sous pour l'acheter ". Puis sa tante lui demanda de rester là, et de l'attendre quelques minutes.
Puis elle partit rapidement. Le petit garçon tenait toujours la poupée
dans ses mains. Finalement, je me suis dirigée vers lui, et lui ai demandé
à qui il voulait donner la poupée. " C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël Elle était sûre que le Père Noël la lui apporterait "Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter." Il me répondit tristement: " Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve maintenant... "
"Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte"
Il avait les yeux tellement tristes en disant cela."Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur " Mon coeur s'est presque arrêté de battre.

Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit: " J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin "
Puis il m'a montré une photo de lui prise dans le magasin, sur laquelle il tenait la poupée en me disant: "Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça,elle ne m'oubliera pas. J'aime ma maman et j'aimerai qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur" Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouilla dans mon sac à mains, et j'en sorti une liasse de billets et je demanda au petit garçon: "Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs? "OK", dit-il, "Il faut que j'en ai assez" .

Je glissai mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter.
Il y en avait amplement pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmura: "Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous".
Puis il me regarda et dit: "J'avais demandé à Jésus de
s'arranger pour que j'ai assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma soeur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n'osais pas lui demander. Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches..." Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé.

Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant, qui parlait d'un conducteur en état d'ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille.
La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée.
La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur.
Est-ce que c'était la famille de ce petit garçon? Deux jours plus tard, je lu dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pu m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame.
Elle était là,
tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin. J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours. L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand, tellement incroyable. Et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...

UN HOMME ET DEUX FEMMES

Je suis la seconde femme d'un homme marié depuis 6 mois. Nous nous connaissons depuis 18 mois et récemment, il m'a épousée coutumièrement en présence de ses parents, sans en informer sa femme. Celle-ci étant enceinte, m'a dit qu'il attendait que le bébé naisse, avant de lui en parler. A l'époque, j'étais aussi enceinte de sept mois. A cette période, mon homme a été victime d'un accident de la circulation sur l'autoroute, au niveau du carrefour de la maison hantée. Il a été transporté d'urgence à l'hôpital. Les médecins, malgré leur bonne volonté, n'ont pas pu empêcher qu'il sombre dans le coma. Je ne pouvais le voir, ni avoir de ses nouvelles. Les informations que je recevais étaient celles que ses sœurs venaient me donner à la maison. Je ne pouvais me rendre au chevet de l'homme que j'aimais, car cela risquait de provoquer des problèmes avec sa femme. Chaque matin, à mon réveil, je priais Dieu afin qu'il lui accorde la guérison. Mais ma famille me demandait de me rendre à l'hôpital. Mon père et ma mère me disaient que c'était aussi mon devoir d'être auprès de lui, à l'instar de son épouse. Alors, un matin, j'ai décidé d'aller à l'hôpital pour voir Sylvestre. J'ai d'abord appelé sa grande tante pour lui demander conseils. Elle a répondu que depuis longtemps, elle attendait que je lui manifeste le désir d'être au chevet de son neveu. Toutefois, elle m'a demandé d'attendre patiemment chez moi et qu'elle passerait me chercher. Elle tenait à ce qu'on se rende ensemble à l'hôpital. Une heure plus tard, nous y étions. Quand mes belles-sœurs m'ont vue, elles n'ont pas pu s'empêcher de pleurer. Sans informer sa femme, il m'a épousé coutumièrement Pour elles, il serait trop injuste que leur grand-frère décède sans voir le bébé que j'attendais. Elles m'ont conduite dans sa chambre et m'ont laissée seule avec lui. Toute émue, je l'ai regardé couché sur ce lit, le front recouvert d'un pansement. A regarder ses lèvres, on aurait dit qu'il souriait. Et soudain, toute ma peur a refait surface. Et s'il ne se réveillait plus ? Que deviendrais-je sans ses baisers, sans son amour ? Mon corps pourrait-t-il accepter cette séparation ? J'ai alors éprouvé le besoin de le toucher. Je lui ai pris la main et je l'ai posée sur mon ventre arrondi. C'est dans cette position que nous étions, quand sa femme est entrée et nous a trouvés. Suivie aussitôt de la grande tante de l'homme qu'on se partage. Comme si nous réagissions à la même émotion, toutes les trois, nous nous sommes mises à pleurer. Quelques instants après, je suis sortie de la chambre et je me suis assise sur un banc, à côté de mes belles sœurs qui essayaient, tant bien que mal, de me consoler. Une dizaine de minutes plus tard, la grande tante de Sylvestre m'a rejoint et m'a demandé si j'étais disposée à parler avec l'épouse de mon mari. Toute surprise, je lui ai cependant répondu par l'affirmative. Elle a ajouté que les voies de Dieu étaient insondables. Et que si l'Eternel avait décidé que l'accident de son neveu soit l'occasion pour les deux femmes de sa vie de se rencontrer, on se devait de l'accepter. Elle est repartie et est revenue avec ma rivale. Ce que j'ai remarqué, en premier, c'est qu'on pouvait nous prendre pour des sœurs. Décidément, notre mari avait un goût bien précis en matière de femme. Cela m'a arraché un sourire et j'ai partagé cette réflexion avec les deux femmes. Cela a suffi à débrider l'atmosphère. Eliane, c'est son nom, m'a souri, et m'a dit qu'elle était enceinte de 8 mois. Quand je lui ai dit, à mon tour, à quel stade était ma grossesse, la grande tante a reconnu, avec humour, que son neveu ne faisait rien au hasard. Après notre rencontre sa femme et moi décidons de partager le même homme Nos belles sœurs, qui n'étaient pas loin de là, n'en croyaient pas leurs yeux. Elles qui redoutaient tant ce moment, étaient surprises de nous voir en train de plaisanter, comme de vieilles connaissances. Eliane et moi venions ainsi de faire connaissance. D'un commun accord, et en présence de la grande tante, on a décidé d'alterner nos visites, afin que chacune de nous puisse se reposer. Néanmoins, on a convenu que les samedis on se retrouverait au chevet de notre mari, toutes les deux. Ce jour-là, nous nous sommes séparées aux environs de 13 h, après avoir échangé nos contacts. En rentrant chez moi, j'étais soulagée et je me suis dit que la vie nous réservait bien plus de surprises que nous ne le croyions. Deux semaines plus tard, il est sorti du coma. C'est tout heureux que Sylvestre nous a vues toutes les deux à son chevet.Un mois après son retour à la maison, chez sa femme, Eliane et moi avons organisé une fête en son honneur, au domicile de la grande tante. On a choisi ce lieu pour éviter les mauvaises interprétations de la part des personnes qui ne comprenaient pas encore notre rapprochement, notre choix commun de partager le même homme et de respecter nos différents statuts.

DRAME: Ma mere a gacher ma vie

Je me nomme Claudine. J'ai aujourd'hui 34 ans et je suis toujours célibataire. Je n'ai pas d'homme dans ma vie. Personne, même pas un copain. Rien. Aucun amant. A l'époque de ces faits qui ont certainement tracé les sillons de cette solitude, j'étais âgée de 29 ans.  

J'ai rencontré Vincent Paul au cours d'une sortie à la plage organisée par notre amicale de quartier. Attiré par nos rires et nos ébats dans l'eau, Vincent n'a pas hésité à se joindre à nous. Plus tard il m'a expliqué qu'il était avec des amis de service. Nous avons échangé nos contacts. Puis chacun est retourné à sa routine quotidienne. Peu de temps après, il m'a appelée et nous nous sommes revus. Au fil de nos rencontres, Vincent  m'a avoué ses sentiments pour moi. Toutefois il m'a informée qu'il avait déjà une femme dans sa vie. Je lui ai répondu qu'à son âge, il avait 43 ans, cela ne m'étonnait pas. Quelques temps après, il a demandé à rencontrer ma mère. J'ai hésité. Car ma mère était très autoritaire et rigide sur certains principes. Je lui ai donc demandé d'attendre un peu. Il m'a alors proposé de me louer un studio, afin que je puisse gagner mon autonomie vis-à-vis de ma mère. J'ai accepté son offre, mais je lui ai demandé de patienter, le temps pour moi de préparer ma mère à cette situation.  

Ma mère a chassé Vincent
Et cela a duré deux mois avant que je ne puisse lui en  parler. Elle a demandé à voir Vincent. Le jour de la rencontre, elle n'est pas passée par quatre chemins pour lui dire ce qu'elle pensait d'un homme marié qui voulait d'une autre femme, au point de vouloir lui faire quitter le domicile familiale. Elle l'a presque chassé de la maison, ce jour là. Un peu révoltée par l'attitude de ma mère, j'ai informé Vincent de ma décision de partir de chez cette dernière, si bien sûr il était toujours disposé à m'aider en cela. Il m'a confirmé son soutien et j'ai emménagé dans ma nouvelle maison. Des fois, lorsque je passais chez ma mère pour voir mes frères, elle ne ratait aucune occasion de m'insulter et de me traiter de mauvaise fille. Je lui répondais que je ne souhaitais pas que Vincent quitte sa femme pour moi. J'étais prête à le partager. Je lui ai relaté tous ce que Vincent faisait pour moi. Il venait même de me trouver un stage dans un cabinet comptable et j'étais assurée d'être embauchée puisque le cabinet appartenait à sa sœur aînée. Un peu réticente au début, cette dernière avait fini par m'accepter. Mais ma mère ne l'entendait pas de cette oreille. Selon elle, je vivais dans le péché et elle était décidée à m'en sortir. Un jour je suis venue lui annoncer que j'attendais un bébé de Vincent. Sa réaction m'a laissée sans voix. Des injures aux malédictions. Tout y est passé. Je ne  comprenais pas le comportement de ma mère. En un sens, j'acceptais son point de vue. Mais je n'étais ni la première ni la dernière à partager la vie d'un homme marié. Et je n'avais pas demandé à la providence de me réserver pareil sort. Quand j'en parlais à Vincent, il me répondait que ma mère désirait certainement ce qu'il y avait de mieux pour moi. Et qu'à la longue nous finirions par nous entendre. Mais cela n'arrivait pas à me convaincre.

 Les malédictions proférées par  ma mère ont tué mon bébé 

A mon troisième mois, alors que je revenais de chez une amie qui résidait à Abobo, le Gbaka que j'avais emprunté a été percuté par un autre véhicule. Je suis  sortie indemne de cet accident, mais mon bébé y est resté. Après cette fausse couche, j'ai rompu tous contacts avec ma mère. Vincent malgré, sa patience, n'est pas parvenu à me faire oublier la perte de mon bébé. Et nous en sommes arrivés aux disputes chaque fois qu'il venait me voir. C'est dans cette ambiance délétère que ma mère a renoué le contact avec moi. Un peu réticente à sa démarche, j'ai ensuite décidé de lui accorder mon pardon et d'oublier toutes ses méchantes paroles à mon égard. Mon stage avait été renouvelé pour encore trois mois, mais ma patronne m'avait accordé deux semaines pour me reposer avant la reprise. Profitant de ma fragilité due à la perte de mon bébé, ma mère m'a proposé de venir passer ces deux semaines chez elle. J'ai accepté et j'ai aménagé chez ma mère. Vincent Paul était contre ce fait mais il a quand même concédé que j'aille chez ma mère. Peu de temps après mon arrivée, j'ai remarqué que le fils aîné de notre voisin, Quentin, passait chaque soir saluer ma mère, à sa descente de boulot. Il n'habitait plus chez ses parents, mais il vivait toujours dans le même quartier. La première fois que je l'ai vu, il m'a saluée et est parti parler avec ma mère. C'est vrai que nous avons partagé nos jeux d'enfants, mais dans la fleur de l'adolescence nos chemins s'étaient séparés. Nous n'étions pas vraiment amis. Les autres jours, j'ai senti que ma mère œuvrait pour nous rapprocher. Ayant constaté son manège, j'ai pris mes distances avec Quentin. A ma reprise du travail, je suis retournée chez moi, au grand dam de ma mère qui espérait que je reste avec elle. J'ai repris le boulot. Mais je n'étais pas heureuse, car entre Vincent Paul et moi, il y avait toujours des histoires. L'attente n'était plus parfaite.  

Elle a brisé mon couple 
Un soir, alors que je regardais la télé, en attendant la visite de Vincent Paul, ma mère a débarqué avec Quentin. Après m'avoir expliqué que ce dernier désirait me parler. Elle  nous a laissé seuls. Après son départ, j'ai demandé à Quentin de me dire ce qu'il avait à me raconter, car mon amoureux devait passer. Quentin m'a expliqué qu'il avait insisté auprès de ma mère pour qu'elle le conduise chez moi. Même si je savais que c'était le contraire qui s'était passé, je l'ai écouté, sans broncher, m'avouer ses sentiments. Selon lui, j'étais la femme qu'il souhaitait épouser. Comme argument, il m'a parlé de son emploi de jeune cadre au ministère de l'Economie et des Finances, et de son besoin de trouver une femme belle et intelligente pour épouse. J'étais, d'après lui, celle qui correspondait le plus à ce tableau. Au moment où je m'apprêtais à lui répondre que je n'étais pas disposée à exaucer son souhait, nous avons entendu un bruit à l'entrée. C'était Vincent Paul. Ce dernier, surpris de me trouver en compagnie de Quentin à pareille heure, a fait demi tour. Je lui ai couru après, mais sans écouter mes explications, il est remonté dans sa voiture et est reparti. La discussion que nous avions prévue pour savoir ce qui ne tournait pas rond dans notre couple venait ainsi d'être annulée. Je suis retournée chez moi et j'ai fait passer un sale quart d'heure à Quentin avant de le chasser de chez moi. Les jours qui ont suivi, j'ai essayé de contacter mon homme en vain. Même sa sœur  n'a pas réussi à nous réconcilier. Pendant trois mois, je n'ai pas eu de ses nouvelles. Un matin, il m'a appelée. C'était pour me dire que je devais cesser mes tentatives de le joindre ou le voir. Et que je devais être heureuse que sa sœur ait décidé de m'embaucher, malgré ma trahison. C'est ainsi qu'il avait interprété la présence de Quentin à mon domicile. Ce dernier, de son côté, n'avait pas été découragé par mes propos. Certainement poussé par ma mère, il insistait toujours. J'ai expliqué cela à ma patronne.
  
Inféconde, Quentin m'a abandonné
Devant le refus de son frère de renouer avec moi, elle m'a conseillé de donner à Quentin sa chance. C'est ainsi que j'ai accepté ses rendez-vous. Au début, c'était difficile de faire semblant, mais à la longue j'ai découvert un jeune homme, qui en plus d'être beau, était d'une gentillesse inimaginable. J'ai donc accepté de sortir avec lui, même si je n'arrivais pas à oublier Vincent Paul. Ma mère, très heureuse, nous demandait tout le temps la date du mariage. En attendant cet heureux évènement, Quentin m'a proposé de vivre avec lui. Il m'a ensuite fait part de son désir d'avoir un enfant. Je lui ai dit que n'y avait aucun problème, si c'était cela son désir. Mais après un an de vie commune, aucune grossesse n'est venue troubler mon cycle biologique. Après avoir épuisé les mixtures traditionnelles que m'apportait ma mère, Quentin et moi avons décidé de voir un médecin spécialisé en la matière. A la suite de cette consultation, il a diagnostiqué une stérilité. L'accident qui m'avait coûté ma première grossesse avait causé des lésions au niveau de mon utérus. Cela n'ayant pas été décelé par mon médecin de l'époque, je n'avais pas été traitée comme il se devait. Ainsi j'étais purement et simplement devenue stérile. Au début, Quentin s'est montré compréhensif. Mais, quelques temps après, son besoin d'avoir un enfant est devenu plus fort que son amour pour moi. Nous nous sommes séparés. Je me suis retrouvée stérile et sans homme dans ma vie. J'ai donc choisi de me consacrer à mon travail qui est devenu ma seule consolation. Aux dernières nouvelles, Quentin vivrait avec une autre fille du quartier .Quant à Vincent Paul, selon ma patronne, il avait demandé une affectation au Sénégal. Il y vivrait désormais avec toute sa famille. Ma mère était morte, deux ans plus tard. Le diabète l'avait emportée. Un proverbe de chez nous dis ceci " Lorsque tu trébuches, ne t'en prends pas au sol qui a accueilli ta chute mais plutôt à la pierre qui t'a fait trébucher ". Quentin a été le sol et ma mère, la pierre. Par sa faute, je suis aujourd'hui une femme malheureuse. Et Jusqu'à sa mort, je lui en ai voulu d'avoir brisé ma relation avec Vincent Paul.
 

samedi 18 mai 2013

Abidjan by night

Avez vous fait un tour à Abidjan ces dernières années ? La ville lumière n’a rien perdu de son attrait légendaire. L’hôtel Ivoire qui avait fermé ses portes pour travaux tend à nouveau ses bras pour l’akwaba traditionnel aux visiteurs. Après le passage des bulldozers, la rue princesse est toujours l’une des plus chaudes des nuits abidjanaises. Comme l’est la rue des Princes et tous les hauts lieux du show. Ce que vous ne saviez peut-être pas, c’est que les maquis ne sont plus les seuls plus grands temples du show. Depuis quelque temps, les bars climatisés et bars-clim-boîtes de nuit poussent partout dans la ville, avec en tête la commune de Cocody. Parfois, on en trouve 3, 4 ou 5 dans un même périmètre.Et ici, chacun vient s’amuser : danser, boire, rigoler entre amis autour des bouteilles de bières, whisky, vin mousseux ou champagne. Avec des filles toujours plus belles, et de plus en plus sexy. Peut-être un peu trop sexy parfois. A la limite du strip-tease. C'est donc ça  l’ambiance de la nuit ? est ce le nouveau visage que Abidjan la perle des lagunes souhaite presenter au monde?